Décès de Madame Maggy Soetaerts-Albert

Le dimanche 24 juillet, pendant son sommeil, est décédée Madame Maggy Soetaerts-Albert, âgée de 79 ans, fille de l’ancien directeur de l’institut Saint-Hadelin Alphonse Albert, professeur de mathématique au Sacré-Coeur, puis, de 1983 jusqu’à sa pension en 1997, au Collège.

Lors de ses funérailles, le 29, à la Collégiale, en présence de nombreux anciens collègues, un hommage appuyé à été rendu à ses grandes qualités humaines et pédagogiques.

Texte de l’éloge prononcé par M. Gilbert Lesoinne:

Au moment où Madame Soetaerts, née Marguerite Albert, et que ses intimes appelaient Maggy, nous quitte pour le grand voyage, il nous a paru bon de lui rendre, Madame Petit et moi, un hommage digne de ses grandes qualités.
    Bien que née à Wandre, Madame Soetaerts était bientôt devenue une visétoise accomplie : son papa, Alphonse Albert, était enseignant à l’école primaire de Saint-Hadelin, il y termina sa carrière comme directeur et y laissa un souvenir marquant. Après ses études au Sacré-Coeur et un régendat en mathématique, elle revint au Sacré-Coeur en tant que professeur. C’est déjà en 1983 qu’elle arriva au Collège Saint-Hadelin. Elle allait y rester jusqu’à sa pension, qu’elle prit à l’âge de soixante ans, à la fin de l’année scolaire 1996-1997.
    J’ai donc eu l’occasion de la fréquenter pendant ces quatorze années et certains de nos fils l’ont eue comme professeur. Le moins que l’on puisse dire à son sujet, c’est qu’elle était un professeur extrêmement consciencieux, soucieux de la bonne marche de sa classe et des progrès de ses élèves. Petite de taille, elle n’en avait pas moins une grande autorité, due au respect qu’elle vouait à ses élèves et au travail acharné qu’elle accomplissait en leur faveur : ses élèves la révéraient car elle était équitable et profondément bonne à leur égard. Je me souviens d’un professeur ponctuel, assidu, jouissant d’une bonne santé qui lui permettait d’être toujours présente à la tâche, appréciée de ses collègues, même si elle ne s’attardait guère à l’école après les cours, car elle tenait aussi son ménage avec beaucoup de méticulosité. Elle n’était pas très loquace, mais en sentait chez elle la richesse d’un vie intérieure profonde. Elle fréquentait assidûment la Collégiale et avait pour sa famille, en particulier ses deux filles Florence et Anne, ainsi que ses petits-enfants, un amour sans borne.
    Madame Soetaerts a beaucoup donné d’elle-même à tous les jeunes que le Seigneur à mis sur sa route dans l’enseignement catholique visétois.
    Nous sommes sûrs qu’aujourd’hui, après un départ à pas feutrés, un peu à l’image de sa vie, elle trouvera – ou plutôt – elle a déjà trouvé la récompense des justes.
    Au revoir, chère Madame Soetaerts, reposez en paix.