À 18 ans, l’Aubelois Smits est devenu un titulaire indiscutable au back gauche. Il rêve de tour-final pour gagner en expérience.
Il avait fait ses débuts avec l’équipe première d’Aubel il y a deux ans lorsque Michel Remacle était allé le chercher chez les Espoirs. Depuis lors, le jeune François Smits à peine est devenu titulaire au sein de la défense aubeloise. «J’ai été formé comme numéro 10 mais depuis que j’ai rejoint l’équipe première je joue comme back gauche. C’est une place où il y a moins de concurrence et comme je suis gaucher, cela aide.» S’il n’a manqué qu’un seul match cette saison (pour cause de suspension), le numéro 5 des Verts estime qu’il doit encore progresser. «Notamment défensivement, précise le jeune homme de 18 ans. Je dois m’améliorer au niveau du placement et du jeu dans mon dos. Je suis naturellement plus porté sur le jeu vers l’avant et j’essaye d’apporter un plus offensivement mais je dois devenir plus solide derrière.»
Avec son mètre nonante, François en impose. Et si son club est invincible à domicile (en championnat) cette saison, c’est aussi en partie grâce à lui. «On ne s’en était même pas rendu compte jusqu’à il y a peu, reconnaît-il. Mais depuis, on se donne encore plus pour garder jusqu’à la fin du championnat cette invincibilité. Pourquoi on est plus solides à domicile? Difficile de répondre à cette question. Peut-être que chez nous, dans nos installations et devant nos supporters, on est plus sereins.»
Avec les trois points obtenus dimanche contre Ster, les Aubelois peuvent maintenant se rassurer quant à leur maintien. Ils peuvent même viser plus. «Le tour-final? On y pense, bien sûr. On va clairement jouer notre chance à fond. Nous sommes pas mal de jeunes dans l’équipe à n’avoir jamais vécu des matchs de tour final et ce serait super d’y participer. On y gagnerait beaucoup en expérience.»
Pour cela, il reste quatre matchs à jouer, quatre matchs à gagner, dont le prochain à Dison que François manquera. «Je serai voyage de rhéto à New York», sourit-il. Un motif donc bien compréhensible mais qui obligera son coach à modifier ses plans.
Un article de Fatos ZEJNULLAHU dans L’AVENIR du 27 mars 2019.