Pour compléter l’histoire de notre collège

En cherchant tout autre chose dans la presse allemande je suis tombé sur un article publicitaire pour une école visétoise … en 1848 dans le Kölnische Zeitung en Allemagne.

Comme quoi c’est pas neuf la pub des écoles.

Le musée de Visé nous dit que , en janvier 1830, une des dernières décisions du Ministre de l’intérieur hollandais Delacoste fut la création d’une école moyenne communale. En 1831, quatre maîtres régents enseignaient dans cette école et le principal était l’abbé Rogister. En 1838, l’abbé Novent dirige 6 autres régents et s’occupe d’un pensionnat pour garçons.

En 1840 les 9 professeurs enseignent à 93 élèves dont 58 internes. En 1844, l’école communale fut dénommée Institution Saint-Hadelin Collège Français industriel et commercial avec pensionnat. Des subsides de l’état et les revenus des Sépulcrines assuraient l’entretien de l’édifice Dès 1844, le cours industriel et commercial fut divisé en quatre années. Le directeur était l’abbé Robeyns, préfet des études et directeur du pensionnat, aidé de 4 professeurs et deux instituteurs. En 1848, le collège est dénommé St Hadelin, école industrielle et commerciale et le corps professoral est constitué de 8 personnes.

Le texte dit à peu près ceci:

Enseignement et éducation établissement pour garçons, sous le titre : 

 » Collège – Pensionnat de St. Hadelin à Visé près de Liège.

Cet institut français, industriel et commercial est sous la protection spéciale de Sa Seigneurie l’Évêque de Liège, et  la direction se consacre à l’éducation et l’éducation religieuse de ces jeunes qui sont engagés dans l’industrie, le commerce ou l’administration.

Les leçons portent sur :

Enseignement religieux, Histoire biblique, Français (langue de la maison), flamand, allemand et langue anglaise, histoire et géographie, arithmétique et arithmétique commerciale, algèbre, géométrie et trigonométrie, calligraphie et comptabilité, dessin au trait et à la machine, les débuts de la mécanique, les éléments des sciences naturelles et le mariage et son application à l’industrie, droit commercial.

Sur la Rhénanie. L’établissement enseigne le cours d’allemand.

Cours de musique, en italien, cours de langue et de dessin complet, sur demande spéciale et aux frais d’externe accordée.

Le prix de la pension est de 450 francs par année scolaire, et est prépayé par versements trimestriels.

L’emplacement agréable de la maison, ainsi que la fonctionnalité de l’établissement est tout à fait approprié à la promotion du développement mental en même temps que le développement physique.

La nouvelle année scolaire commence le 3 octobre.

Le prospectus, qui se trouve dans ce journal, expose les détails.

Le directeur, l’abbé Kobeyns.

Marc POELMANS (Rhéto 1976)

Qui a d’anciennes photos de l’intérieur de la chapelle du Collège ?

L’Abbé Etienne VAN DEN PEEREBOOM (ancien professeur 1964 – 1991) recherche d’anciennes photos de l’INTÉRIEUR de la chapelle du Collège Saint-Hadelin à Visé.

Si vous en possédez, voudriez-vous bien les lui prêter ? Il rendra à César ce qui est à César !

Voici l’adresse à laquelle vous pouvez les lui faire parvenir :

57/6, rue abbé Peters,
4960  Malmédy
Tél. : 080/510.958

Cordiale gratitude

Souvenir amical !

Joseph LEENAERTS, Rhéto 1936, parrain de la 160e promotion de l’Ecole Royale Militaire

(Cliquez sur cette image)

Ce jeudi 8 octobre a eu lieu l’ouverture de l’année académique pour les nouvelles promotions à l’Ecole Royale Militaire. La princesse Élisabeth ayant intégré la 160e promotion Sciences Sociales et Militaires, le Roi et la Reine étaient présents. 
Le Colonel Joseph Leenaerts a été choisi comme parrain de cette promotion, et sa fille Anne a eu l’honneur de remettre le fanion de cette promotion au nom de son père.

Contrairement à ce qu’affirme le présentateur de la cérémonie de 8 octobre, Joseph Leenaerts était né à Rémersdael et cette commune n’a jamais été annexée au IIIe Reich (à l’exception de la seule ferme de Bounder). Est-ce une tare d’être rémersdaelois ou fouronnais?

Joseph Leenaerts évoque sa carrière à la Fête de l’Amicale de 1990

En 2001, Joseph Leenaerts a envoyé un article intitulé « Les Russes aux Fourons » à Nica Colson, rédacteur de l’UNION à l’époque. Cet article, qui prouve l’attachement de Joseph Leenaerts à sa région natale a été publié sur le web.

Sa famille a souhaité qu’on se souvienne de lui à Rémersdael en plaçant une croix commémorative sur la pelouse d’honneur du cimetière de village.

Conférence de Jean-Pierre Lenssen le 6 novembre

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Jean-Pierre LENSEN, ancien élève du Collège (rhéto 1971) donnera une CONFERENCE LE JEUDI 6 NOVEMBRE à 20H00 à la Salle Maria-Goretti, Avenue Albert 1er, 24 à VISE, dans le cadre des CONFERENCES organisées par « Les Rencontres de la porte ouverte »,
 
sur le thème:
 
« LA GUERRE 1914-1918: LES PRETRES DE LA BASSE-MEUSE DANS LA TOURMENTE »
 
Cette conférence fera une place importante à M. l’Abbé GOFFIN, qui fut professeur au Collège pendant 5 ans,
puis Directeur pendant 12 ans et enfin Doyen de Visé.
A ce titre, il a joué un rôle important dans le cadre de la guerre 1914-1918.
 
Jean-Pierre LENSEN serait certainement heureux de retrouver quelques anciens du Collège à cette conférence.
 
Vous y êtes toutes et tous cordialement invités.

Une précision du « Journal d’Aubel » à propos de la famille Locht

Dans le numéro 242 de l’Union, j’ai publié deux petits points d’histoire du Collège Saint-Hadelin retrouvés dans les archives du « Journal d’Aubel ».

Henri Swinnen a remis ces deux points d’histoire dans leur contexte et il a notamment évoqué la famille LOCHT, mais il s’est même aventuré imprudemment dans la généalogie de l’abbé Vincent Baguette dont un ancêtre aurait été un autre abbé Baguette, qui fut le premier titulaire de la classe de rhétorique (?).

Mais revenons à la famille LOCHT. En septembre 1913, « Le Journal d’Aubel » annonce le décès de Monsieur Mathieu LOCHT, dans sa 96ème année à Berlieren-Hombourg.

Quelques jours plus tard, le journal nous narre, dans le style de l’époque, les obsèques de Monsieur LOCHT-JANSSEN : « Avec M. Locht disparait un homme de bien, un chrétien fervent, un concitoyen d’un commerce agréable, une figure des plus sympathiques. Le défunt fit, pendant de nombreuses années, partie du Conseil communal de Hombourg. Ses collègues, appréciant ses qualités administratives, l’appelèrent aux fonctions d’échevin, qu’il remplit avec un tact accompli et un dévouement sans bornes. Il démissionna pour prendre un repos bien mérité, laissant le souvenir d’un administrateur intègre et impartial. M. Locht meurt à l’âge de 96 ans. Il y a quelques semaines, il était encore plein de santé et de vie, et son extraordinaire verdeur autorisait les siens à espérer pouvoir fêter son centenaire. L’aile de la Mort le frôla et vient de le coucher dans la tombe.

Dieu, dont il était un de ses plus fidèles serviteurs, l’aura reçu, espérons-le — et que cette pensée console ceux qui le pleurent — dans la béatitude éternelle. »

Et c’est ici que réapparait notre Locht visétois évoqué en 1892 : « M. Locht était le père de M Joseph Locht, pharmacien, échevin de la ville de Visé et président du Cercle St-Hadelin ».