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Les moeurs de Belgique, selon Vincent Brems (Rhéto 1988)

Liège. La banlieue industrielle. Sandrine Gatti devrait être triste. Elle ne lʼest pas. Elle revient des funérailles de son mari. Elle devrait penser à sa fille de six ans qui couche ce soir chez sa grand-mère. Elle nʼy pense pas. Non, elle pense à lʼhomme quʼelle a rencontré hier, en discothèque. Elle sait que cʼest obscène, quʼon la regarde, quʼon ne lui pardonne pas, quʼon lui en veut, peut-être.

Sandrine se trouve dans une situation sans issue. Elle tente dʼy échapper, mais plus elle se démène, plus elle sʼenglue dans le piège de son passé, des conditions sociales… Par sa vie où se côtoient histoires dʼamour et meurtres sordides, Sandrine Gatti révèle les mœurs dʼune Belgique vue d’en bas, dʼune Belgique un peu glauque.

Liens:

https://www.babelio.com/livres/Brems-Sandrine-Gatti/1175722/critiques/2062079
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Décès de Madame Levaux-Aussems

La famille annonce le décès de Madame Josée AUSSEMS, veuve de Monsieur Guillaume LEVAUX (88 ans) de Mouland, décédée le 20 octobre 2019, maman de Ghislain LEVAUX, Rhéto 1974 et ancien directeur au Collège, grand-maman de David (Rhéto 2003), Virginie (Rhéto 2006) et Fanny (Rhéto 2011).

La défunte repose au Funérarium Hauben-Nihant, 66, rue Porte de Souvré à Visé, où les visites sont souhaitées de 17 à 19 heures, à partir du lundi 21 octobre 2019.
La liturgie des funérailles, suivie de l’inhumation au cimetière de Warsage, sera célébrée en la Collégiale de Visé le jeudi 24 octobre 2019 à 14 heures.
Une veillée de prières aura lieu à la Collégiale de Visé le mercredi 23 octobre 2019 à 19 heures.

Michaël Grailet (Rhéto 2001) fournit des pianos de luxe aux grands opéras

Michaël Grailet joue du piano, les règle (un travail de six heures), les accorde, les loue et les livre pour les plus grands artistes.

Un parcours atypique pour Michaël Grailet, 36 ans, de Visé qui a suivi les cours à l’Académie de Visé pendant ses études primaires et secondaires.

« Ce sont mes grands-parents et mes parents qui m’ont fait découvrir le piano et j’ai apprécié directement », avoue Michaël Grailet. Ce Visétois est ensuite sorti du Conservatoire royal de Liège avant de suivre des études en France au Mans à l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique durant trois ans comme technicien accordeur de pianos tout en suivant des stages dans les usines de pianos en France chez Pleyel et en Allemagne à Bayreuth chez Steingraeber & Söhne.

« Je suis arrivé à Visé rue de Maestricht il y a 10 ans. D’abord dans l’annexe derrière chez mes parents puis j’ai acheté cette ancienne ferme aux voisins où je suis installé avec un atelier et un espace d’exposition avec un monte-charge car les pianos pèsent jusqu’à 550 kg. J’accorde, je restaure et je règle les pianos pour des montants de 100 à 15.000 € en fonction de la taille et de la puissance des pianos et en fonction des clients. Je suis pianiste à la base et j’ai participé à des concerts », précise Michaël Grailet.

« J’ai déjà accordé des pianos en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en France, au Luxembourg… Je loue aussi des pianos pour des concerts. Celui que va utiliser Jean-Claude Vanden Eynden à Visé (lire ci-contre) vaut 169.000€ ! Mes clients sont le Forum à Liège, le Théâtre de Liège, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre national, le Botanique, l’Opéra de Paris, le Théâtre d’Arras en France, Paradiso Amsterdam, le Conservatoire de Liège, les écoles de musique de la Province, les Académies de Visé, Spa, Malmedy, Waremme, Hannut, Ourthe-Vesdre-Amblève… », explique l’artisan visétois.

« Je livre aussi des pianos pour des musiciens professionnels à Paris, en Toscane, à Boston aux Etats-Unis, un piano droit à Orléans chez William Sheller. Ce sont des transports exceptionnels car les pianos sont lourds, précieux et il faut éviter les coups et les griffes. Il faut prendre le temps de bien les installer puis je les règle et je les accorde », raconte encore Michaël Grailet.

D’un article de MARC GÉRARDY dans LA MEUSE BASSE-MEUSE du 18 octobre 2019.

Décès de Monsieur Claude Waterval, Rhéto 1999

La famille annonce le décès de Monsieur Claude WATERVAL, Rhéto 1999, né à Oupeye le mercredi 14 janvier 1981 et décédé à Liège le jeudi 3 octobre 2019 à l’âge de 38 ans. Il était connu dans le milieu du trail belge où il excellait.
Le défunt repose au Funérarium HAUBEN – NIHANT (Hermalle-sous-Argenteau) où la famille reçoit les visites, de 17 à 19 heures, à partir du jeudi 10 octobre 2019.
La liturgie des funérailles, suivie par l’inhumation au nouveau cimetière de Richelle, sera célébrée en l’église Notre-Dame du Mont-Carmel de Devant-le-Pont (Visé) le samedi 12 octobre à 10 heures.

Renaud Rutten (Rhéto 1979) fête ses 30 ans de scène politiquement incorrects

Un spectacle d’humour d’1h45 sans entracte avec des blagues, des extraits rejoués et un récap’ de ses meilleurs sketchs, voilà ce que va proposer Renaud Rutten à Charleroi au (Spirou) Dôme…

Il défend Bigard, pas Gad Elmaleh

Renaud, ce sera une des plus grandes salles où vous vous serez produit, non ?

J’ai créé ce spectacle au Country Hall à Liège devant 4.700 personnes. C’est comparable, mais si je fais 3.500 personnes à Charleroi, je serai ravi.

C‘est vos 30 ans de scène que vous fêtez ?

C’est long, j’ai 56 ans, je deviens vieux, mais ce ne sont pas encore mes adieux !

Le meilleur et le pire moment de votre carrière ?

Des bons moments, il y a eu notamment à l’époque où j’ai gagné le Festival du rire de Rochefort. Le pire, c’était une fois à Welkenraedt, je faisais une pièce pour un homme seul qui s’appelait « La solitude du gardien de but ». Je m’étais bien amusé à mettre en scène ces 2X45 minutes entrecoupées par une mi-temps avec un faux gazon sur scène et tout… Mais une pièce dramatique alors que j’étais dans « la bande de Contact » à la radio, ben, les gens ne m’attendaient pas là. Je ne l’ai jouée que deux fois, cette pièce… Ça arrive de tomber mal, c’est comme quand Pirette s’est mis à la chanson.

Encore le sentiment d’être cantonné à un style ?

Pas du tout. Là, j’ai mûri. Après, j’ai fait un truc sur les rapports entre un père et une fille ou une comédie policière interactive où les gens me font évoluer dans l’enquête au moyen de leur boîtier. Sans problème : les gens sont maintenant avec moi, même si le spectacle n’a pas la vocation à être drôle. Entre-temps, j’ai fait plein de trucs, comme « Braquo » ou « Zone blanche » à la télé, et des petits rôles dans « Dikkenek » ou « Le petit Nicolas».

Là, ça s’appelle « Mégalo Man Show ». Pour qu’on ne vous reproche pas… d’être mégalo ?

C’est pour me foutre de ceux qui en sont de vrais. Les humoristes, on n’a pas inventé une fusée non plus. Il faut de l’autodérision. Je me pointe sur une petite Honda dont le moteur ne va pas… à côté de deux potes en Harley!

C’est très belge, ça, non ?

Exactement et je suis fier de ça, je revendique ma belgitude. Rire à ses dépens, un Belge le fait, un Français moins. Mais si les productions françaises s’intéressent de plus en plus aux acteurs belges, c’est aussi pour ça : on est moins « divas ».

Avez-vous le sentiment d’être aussi libre qu’avant ?

Monter sur scène, c’est un métier à risques, on n’est pas pilote de F1, mais on n’est pas comptable non plus. Quand on travaille avec une scie, il arrive qu’on se coupe ! Ce qui a changé, c’est les réseaux sociaux : certains profitent lâchement de l’anonymat pour déverser de la haine. On a traité Bigard de « porc » pour une blague qu’Alain Soreil et moi, on raconte aussi. Il m’arrive à présent de faire signer une charte à ceux qui viennent de me voir où ils s’engagent par exemple à ne pas porter plainte contre moi ou à ne pas m’en raconter une bien bonne après le show. C’est sur le ton de l’humour, mais ça dit quelque chose de notre époque. Ça fait référence aussi à ce qui est arrivé à Jean-Marie Bigard ou Laura Laune. On ne doit pas aller dans le politiquement correct, l’assistanat social et le regain de pudibonderie… Mais je reste persuadé quand je regarde le Grand Cactus que la liberté de ton, on l’a, faut juste la prendre.

L’autre grande question, c’est le plagiat. Qu’on cherche des poux à Gad Elmaleh, vous comprenez ?

Oui. On n’est pas des millions à faire ce métier ! C’est quand même dommage d’aller piquer des idées sans le dire. Moi aussi je raconte une blague de Coluche, mais je le dis ! On ne peut pas monter un meuble Ikea et puis prétendre être ébéniste, ça va pas ! Bien sûr, les spectacles de blagues, on sait ce que c’est, jamais je n’ai déposé une blague ! Et je n’ai aucun droit d’auteur dessus, normal, c’est un spectacle que j’ai écrit, mais qui est influencé par les autres…

SAM CHRISTOPHE dans LA MEUSE VERVIERS du 10 septembre 2019.