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Décès de Monsieur Pierre HALKEIN (Rhéto 1956)

 » À l’occasion du décès de mon condisciple Pierre Halkein (promotion CHSV 1956), j’ai fait quelques recherches sur ce que sont devenus nos anciens condisciples. La grande faucheuse a commencé son œuvre ; parmi les décédés, il faut citer Pierre Halkein, Roger Jeghers, Gustave Joassart, Guy Metten, Jean-Paul Nottet : 5 sur 14.

Parmi nos condisciples, le premier de classe, Michel Dessart : ce dernier a fait une brillante carrière au F.M.I. (Fonds Monétaire International). Il a exercé de nombreuses missions sur différents continents. Il vit actuellement dans l’État de Washington. Le hasard vient de me faire découvrir le dernier ouvrage qu’il a publié (en 2022). Et voici la référence : https://www.editions-baudelaire.com/auteur/michel-dessart/dessillement/. « 

Guy Belleflamme

Pour compléter l’histoire de notre collège

En cherchant tout autre chose dans la presse allemande je suis tombé sur un article publicitaire pour une école visétoise … en 1848 dans le Kölnische Zeitung en Allemagne.

Comme quoi c’est pas neuf la pub des écoles.

Le musée de Visé nous dit que , en janvier 1830, une des dernières décisions du Ministre de l’intérieur hollandais Delacoste fut la création d’une école moyenne communale. En 1831, quatre maîtres régents enseignaient dans cette école et le principal était l’abbé Rogister. En 1838, l’abbé Novent dirige 6 autres régents et s’occupe d’un pensionnat pour garçons.

En 1840 les 9 professeurs enseignent à 93 élèves dont 58 internes. En 1844, l’école communale fut dénommée Institution Saint-Hadelin Collège Français industriel et commercial avec pensionnat. Des subsides de l’état et les revenus des Sépulcrines assuraient l’entretien de l’édifice Dès 1844, le cours industriel et commercial fut divisé en quatre années. Le directeur était l’abbé Robeyns, préfet des études et directeur du pensionnat, aidé de 4 professeurs et deux instituteurs. En 1848, le collège est dénommé St Hadelin, école industrielle et commerciale et le corps professoral est constitué de 8 personnes.

Le texte dit à peu près ceci:

Enseignement et éducation établissement pour garçons, sous le titre : 

 » Collège – Pensionnat de St. Hadelin à Visé près de Liège.

Cet institut français, industriel et commercial est sous la protection spéciale de Sa Seigneurie l’Évêque de Liège, et  la direction se consacre à l’éducation et l’éducation religieuse de ces jeunes qui sont engagés dans l’industrie, le commerce ou l’administration.

Les leçons portent sur :

Enseignement religieux, Histoire biblique, Français (langue de la maison), flamand, allemand et langue anglaise, histoire et géographie, arithmétique et arithmétique commerciale, algèbre, géométrie et trigonométrie, calligraphie et comptabilité, dessin au trait et à la machine, les débuts de la mécanique, les éléments des sciences naturelles et le mariage et son application à l’industrie, droit commercial.

Sur la Rhénanie. L’établissement enseigne le cours d’allemand.

Cours de musique, en italien, cours de langue et de dessin complet, sur demande spéciale et aux frais d’externe accordée.

Le prix de la pension est de 450 francs par année scolaire, et est prépayé par versements trimestriels.

L’emplacement agréable de la maison, ainsi que la fonctionnalité de l’établissement est tout à fait approprié à la promotion du développement mental en même temps que le développement physique.

La nouvelle année scolaire commence le 3 octobre.

Le prospectus, qui se trouve dans ce journal, expose les détails.

Le directeur, l’abbé Kobeyns.

Marc POELMANS (Rhéto 1976)

Décès de l’abbé Magnée

L’abbé Gaspard DAEMEN nous a fait part de la triste nouvelle du décès de l’abbé MAGNEE.

Ils étaient très proches et ont, tous deux, célébré ou concélébré la messe de la fête des anciens, à de très nombreuses reprises.

C’était toujours un réel bonheur d’accueillir l’abbé MAGNEE à notre fête des anciens, à laquelle il se faisait un plaisir de participer.

L’abbé MAGNEE fut professeur à Saint-Hadelin, qu’il n’a jamais oublié…..

Le voilà retourné auprès du Père qu’il a servi toute sa vie durant… 

Toutes nos pensées et nos prières se tournent vers lui et sa famille.

Fr. Maréchal

Julien Denoël (Rhéto 2008) publie

Julien Denoël est un ancien rhéto du Collège Saint-Hadelin, année 2008.

Il a récemment publié son premier ouvrage, Expat Football Club, aux éditions Memory.

Ce livre compile 12 interviews de joueurs de football belges partis exercer leur métier dans des championnats « exotiques ». Ce n’est pas un livre qui ne parle que de foot puisque les joueurs y racontent leur parcours de vie, comment ils sont arrivés là, mais ils parlent aussi du pays où ils sont maintenant.

Le livre peut être acheté directement sur le site de l’éditeur (https://www.editionsmemory.be/fr/accueil/1079-expat-football-club-9782874134.html) mais aussi à la Fnac (https://www.fr.fnac.be/a17483851/EXPAT-FOOTBALL-CLUB#omnsearchpos=1) et chez Club (https://www.club.be/p/expat-football-club-9782874134012).

Ancien professeur au Collège, l’abbé de Hombourg, Michel van Meerbeek, est décédé

Michel van Meerbeek, abbé qui officiait en l’église Saint Brice de Hombourg depuis 2001, est décédé dans la nuit du dimanche 20 février 2022. Né à Anvers le 14 mars 1954, il était à l’aube de ses 68 ans.

Le lundi 21 février, à 9 h, l’abbé van Meerbeek était attendu en la paroisse Saint Brice de Hombourg pour la messe matinale. Une messe que l’abbé n’allait jamais pouvoir célébrer.

« J’étais là ce lundi matin, pour la messe prévue à 9 h, raconte Albert Stassen. À 9 h 10, l’abbé n’était pas là. Je lui ai téléphoné, sans avoir de réponse. Je me suis rendu au presbytère avec le sacristain afin de voir après lui. Là, une employée de la commune travaillait à la rénovation de l’annexe. Mais elle était entrée par la porte de l’arrière. Je lui ai demandé si elle avait vu Michel van Meerbeek, elle m’a dit que non mais qu’elle avait entendu le téléphone… Mon appel. » Albert Stassen pénètre alors dans le presbytère, à la recherche de l’abbé. « On est allé un peu plus loin, il n’y avait personne ni dans la cuisine ni dans le corridor. Il était là, deux pas plus loin, à la renverse dans l’escalier… » Vêtu de son pyjama, Michel van Meerbeek se rendait vraisemblablement au lit lorsqu’il fut victime d’un malaise. « Un médecin est venu pour constater le décès, ça s’est manifestement passé la veille, poursuit Albert Stassen. À 18 h, il échangeait encore avec Helmut Schmitz, le doyen d’Eupen. »

Prêtre auxiliaire dans l’unité pastorale de Montzen-Plombières, Michel van Meerbeek habitait au sein du presbytère depuis 2001. C’était « un Anversois fransquillon, docteur en histoire, il avait rédigé une brique de 750 pages sur Ernest Ruth d’Ans, un Verviétois janséniste », précise Albert Stassen, qui mentionne également que Michel van Meerbeek officiait principalement à Hombourg, « à 85%, même s’il était encore dimanche passé à Moresnet »« Le curé officiel de l’unité pastorale, c’est l’abbé Gérard(NDLR: Tumusabyimbabazi), mais Michel van Meerbeek était l’un des prêtes auxiliaires comme l’ancien doyen Léo Rixen, le père Albert Buchet, etc. Il a été ordonné prêtre en 1986 et allait avoir 68 ans. »

Un article de Pierre LEJEUNE dans « Le Jour-Le Courrier » du 22 février 2022.

À l’Action fouronnaise, Renaud Wynants (Rhéto 1999) travaille en voisin

Depuis une dizaine de jours, Renaud Wynants a pris ses quartiers au Centre culturel et sportif de Fouron-Saint-Martin: c’est lui qui a été désigné pour succéder à Bernard Liégeois, en qualité de permanent de l’Action fouronnaise et de responsable – «je préfère ce mot à celui de directeur», sourit-il – du Centre sportif.

«Je découvre plus en profondeur les Fouronnais»

À bientôt 41 ans, l’homme se retrouve en terre connue: il habite à une centaine de mètres à peine de son nouveau bureau, avec sa compagne et ses trois enfants, deux d’un premier mariage, et «une petite dernière, âgée de onze mois»

Il y a seize ans, candidat aux élections communales, sur la liste Retour à Liège, il avait récolté 273 suffrages: pas assez pour siéger. En 2018, non plus, ses 188 voix ne lui ont pas valu de mandat. 

À ceux qui ne connaissent pas son prénom, son nom de famille peut vouloir dire quelque chose, car la famille Wynants est mêlée de longue date, cf. ci-dessous, à la lutte des Fouronnais pour le maintien de leurs six villages dans la province de Liège, puis pour la défense de leurs droits. Le nouveau permanent de l’Action fouronnaise n’a en tout cas jusqu’à présent pas noté de changement dans ses relations avec qui que ce soit. 

«En fait, je découvre plus en profondeur les Fouronnais, à commencer par mes nouveaux collègues, même si je travaille avec ma voisine; ou les bénévoles qui organisent les manifestations. Et petit à petit, je vais élargir», confie-t-il. Surprenant? «Je n’étais pas forcément de toutes les activités dans les autres villages».

« Je n’imaginais pas que Bernard Liégeois atteignait l’âge de la retraite»

Renaud
Il faut dire que la carrière de Renaud Wynants, jusqu’ici, a été fort remplie. 
Diplômé en Administration des Affaires des Hautes Études Commerciales (HEC) – «intégrées à l’université de Liège quand j’achevais mes études: la première fois où je suis entré dans le bâtiment de l’université, place du XX Août, c’était… pour aller chercher mon diplôme»– il a découvert la logistique au fil de ses différents emplois: chez Techspace Aero, chez ArcelorMittal, à la cidrerie Stassen, puis à Logistics Wallonia, un des pôles de développement du plan Marshall pour la Wallonie.
Sa carrière prend un nouveau tournant, avec deux années d’enseignement à Sainte-Véronique, à Liège, puis le voilà candidat à la succession de Bernard Liégeois. «Un peu par hasard, car Bernard est quelqu’un sinon d’immortel, en tout cas « d’intemporel »: je n’imaginais pas qu’il atteignait l’âge de la retraite».

«Je ne suis pas un immobiliste»
Le défi l’a intéressé, car, explique Renaud Wynants, c’est un travail «utile sur le plan social et sur le plan sociétal».
Il entre dans la fonction dans des conditions idéales, «parce que Bernard (Liégeois) avait réglé toute une série de problèmes avant de partir à la retraite». Mais il s’est déjà rendu compte, comme son prédécesseur, que le métier est varié: «cela peut aller de la protection des écoliers qui traverses la rue, un panneau à la main, le matin, à une démarche dans un cabinet ministériel l’après-midi».
Pour faire acte de candidature, il a présenté sa vision de l’avenir. «Pour une bonne part dans la continuité de ce que mon prédécesseur a construit pendant trente-six ans, et qu’il importe de conserver. Mais je ne suis pas un immobiliste, et il y a deux dossiers sur lesquels je souhaite avancer: le développement de la ferme pédagogique de Fouron-Saint-Martin, et la création du lotissement prévu dans le même coin».

Rendre l’école encore plus attractive
Le développement de la ferme, Renaud Wynants le situe en parallèle avec l’essor de l’école francophone de Fourons: «combien d’écoles de la région peuvent-elles s’appuyer ainsi sur une ferme? C’est un élément unique, qui peut être utilisé pour augmenter l’attractivité de notre école francophone. À Sainte-Véronique, j’ai pu constater les effets bénéfiques de l’immersion en anglais et des humanités sportives sur lesquelles l’institut a bâti son essor. Je rêve d’attirer plus d’enfants vers notre école, grâce à la ferme. Pourquoi pas voir arriver des enfants des villages voisins, puisque des jeunes écoliers fouronnais fréquentent des écoles de ces villages? Et si de nouveaux habitants francophones inscrivent leurs enfants à l’école provinciale flamande de Fouron-le-Comte, pour les immerger dans un environnement néerlandophone, pourquoi ne pas imaginer aussi que des écoliers flamands fassent de l’immersion francophone dans notre école?».
S’il se réjouit de voir «que la prochaine rentrée scolaire sera meilleure que celle de l’année dernière», il note au passage «qu’une petite Flamande sera accueillie dans notre école». Une première concrétisation de la perspective énoncée?
Le nouveau permanent de l’Action fouronnaise affiche une belle ambition, lui qui ne se déclare que bilingue… français-anglais. «Je suis un enfant des années 1980», explique-t-il, «et même si mon père, et mon oncle, Armel Wynants, parlaient tous deux le patois et le néerlandais, chez nous, on n’a pratiqué que le français. J’ai par contre une connaissance passive, plus du néerlandais que du patois».

«Plus nous serons efficaces…
Mais comme son prédécesseur, c’est sans doute surtout avec le pouvoir subsidiant de la Fédération Wallonie-Bruxelles que Renaud Wynants devra négocier, pour maintenir les subsides octroyés, voire récupérer celui dont la bibliothèque a été privée. Son avantage, c’est que son boulot au sein de Logistics Wallonia l’a rompu à la négociation difficile des subsides à décrocher. 
«Surtout, plus nous serons efficaces, au niveau scolaire, mais aussi de la bibliothèque qui n’a pas un rayonnement que local, plus nous aurons de chances d’être entendus», professe-t-il. 
La période de rodage (bientôt) terminée, Renaud Wynants va s’attaquer très vite aux divers dossiers évoqués, au niveau communal et au niveau communautaire francophone. Et d’autres s’ajouteront bien vite sur le bureau sur lequel son prédécesseur a eu soin de faire place nette!

«Mon premier souvenir d’enfance: des policiers à la maison»
Le nom de la famille Wynants est lié à l’histoire des Fourons depuis le transfert au Limbourg, refusé en vain de manière répétée au fil des élections, de 1964 à l’an 2000. Honoré Wynants, secrétaire communal de Fouron-le-Comte, puis bourgmestre de Fouron-Saint-Martin, s’est opposé, en 1962, au passage des six villages en terre flamande. Le regretté Armel Wynants, oncle du nouveau permanent de l’Action fouronnaise, a défendu pendant de nombreuses années les droits des Francophones en qualité de commissaire d’arrondissement-adjoint, avant de porter la contradiction au mayeur Voerbelangen Huub Broers au conseil communal, où il avait été élu en 2012. Quant au père de Renaud Wynants, Roger Wynants, aujourd’hui âgé de 79 ans, il a été à mi-octobre 1986 au centre d’un manœuvre politique tentée par le ministre PSC de l’Intérieur de l’époque, Charles-Ferdinand Nothomb, pour écarter José Happart de la fonction mayorale, en approchant cet enseignant en langue germanique au collège Saint-Hadelin de Visé pour le presser d’accepter la fonction de bourgmestre hors conseil. Mais il commet l’erreur d’annoncer que l’intéressé a marqué son accord sans attendre d’en avoir reçu une réponse formelle. Puis, dans la crainte, réelle ou fictive, de possibles représailles contre lui, il dépêche des forces de l’ordre pour protéger le domicile familial. «Mes premiers souvenirs d’enfance, ce sont des policiers qui débarquent chez nous, et qui m’accompagnent à l’école le lendemain», explique Renaud Wynants. Le lendemain, Roger Wynants, par ailleurs animateur jusqu’en 1984 à la radio Fourons-Wallonie, explique à quatre journalistes qu’il a conditionné son acceptation à la sortie des Fourons de la province de Limbourg. Sa manœuvre ayant échoué, le ministre de l’Intérieur est forcé de démissionner. Le problème fouronnais fera par la suite chuter le gouvernement…

Un article de Philippe LERUTH publié sur son blog « En direct des Fourons »?