Bernard Smeets (Rhéto 1992) s’adapte au confinement

Le confinement lié à l’épidémie de coronavirus a de fortes répercussions sur les footballeurs, sevrés de match et d’entraînement depuis 3 mois. Certains ont continué à s’entraîner individuellement ou collectivement en virtuel via un programme proposé par leur staff technique. Par contre, d’autres non quasi plus fait de sport… Tout cela aura donc un impact sur l’état physique des joueurs à la reprise et sur les performances futures en championnat.

L’entraîneur devra donc composer avec des joueurs en forme et d’autres hors de forme. Le désentraînement entraîne une perte de la masse musculaire, une augmentation de la masse grasse et une diminution des capacités sportives.

Comment donc aborder cette reprise en tenant compte de ces données et ainsi éviter les blessures ? Comment réussir la préparation physique de votre équipe pour la reprise ?

(Plus d’informations dans l’article de YOUNG KRUYTS dans LA MEUSE du 8 janvier 2021).

Joseph LEENAERTS, Rhéto 1936, parrain de la 160e promotion de l’Ecole Royale Militaire

(Cliquez sur cette image)

Ce jeudi 8 octobre a eu lieu l’ouverture de l’année académique pour les nouvelles promotions à l’Ecole Royale Militaire. La princesse Élisabeth ayant intégré la 160e promotion Sciences Sociales et Militaires, le Roi et la Reine étaient présents. 
Le Colonel Joseph Leenaerts a été choisi comme parrain de cette promotion, et sa fille Anne a eu l’honneur de remettre le fanion de cette promotion au nom de son père.

Contrairement à ce qu’affirme le présentateur de la cérémonie de 8 octobre, Joseph Leenaerts était né à Rémersdael et cette commune n’a jamais été annexée au IIIe Reich (à l’exception de la seule ferme de Bounder). Est-ce une tare d’être rémersdaelois ou fouronnais?

Joseph Leenaerts évoque sa carrière à la Fête de l’Amicale de 1990

En 2001, Joseph Leenaerts a envoyé un article intitulé “Les Russes aux Fourons” à Nica Colson, rédacteur de l’UNION à l’époque. Cet article, qui prouve l’attachement de Joseph Leenaerts à sa région natale a été publié sur le web.

Sa famille a souhaité qu’on se souvienne de lui à Rémersdael en plaçant une croix commémorative sur la pelouse d’honneur du cimetière de village.

Michaël Grailet (Rhéto 2001) fournit des pianos de luxe aux grands opéras

Michaël Grailet joue du piano, les règle (un travail de six heures), les accorde, les loue et les livre pour les plus grands artistes.

Un parcours atypique pour Michaël Grailet, 36 ans, de Visé qui a suivi les cours à l’Académie de Visé pendant ses études primaires et secondaires.

« Ce sont mes grands-parents et mes parents qui m’ont fait découvrir le piano et j’ai apprécié directement », avoue Michaël Grailet. Ce Visétois est ensuite sorti du Conservatoire royal de Liège avant de suivre des études en France au Mans à l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique durant trois ans comme technicien accordeur de pianos tout en suivant des stages dans les usines de pianos en France chez Pleyel et en Allemagne à Bayreuth chez Steingraeber & Söhne.

« Je suis arrivé à Visé rue de Maestricht il y a 10 ans. D’abord dans l’annexe derrière chez mes parents puis j’ai acheté cette ancienne ferme aux voisins où je suis installé avec un atelier et un espace d’exposition avec un monte-charge car les pianos pèsent jusqu’à 550 kg. J’accorde, je restaure et je règle les pianos pour des montants de 100 à 15.000 € en fonction de la taille et de la puissance des pianos et en fonction des clients. Je suis pianiste à la base et j’ai participé à des concerts », précise Michaël Grailet.

« J’ai déjà accordé des pianos en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, en France, au Luxembourg… Je loue aussi des pianos pour des concerts. Celui que va utiliser Jean-Claude Vanden Eynden à Visé (lire ci-contre) vaut 169.000€ ! Mes clients sont le Forum à Liège, le Théâtre de Liège, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre national, le Botanique, l’Opéra de Paris, le Théâtre d’Arras en France, Paradiso Amsterdam, le Conservatoire de Liège, les écoles de musique de la Province, les Académies de Visé, Spa, Malmedy, Waremme, Hannut, Ourthe-Vesdre-Amblève… », explique l’artisan visétois.

« Je livre aussi des pianos pour des musiciens professionnels à Paris, en Toscane, à Boston aux Etats-Unis, un piano droit à Orléans chez William Sheller. Ce sont des transports exceptionnels car les pianos sont lourds, précieux et il faut éviter les coups et les griffes. Il faut prendre le temps de bien les installer puis je les règle et je les accorde », raconte encore Michaël Grailet.

D’un article de MARC GÉRARDY dans LA MEUSE BASSE-MEUSE du 18 octobre 2019.

Jean-Pierre DUTILLEUX (Rhéto 67) accueille RAONI à Malmedy.

Raoni, le chef amazonien, fait à nouveau étape à Malmedy.
Dans le cadre de sa tournée européenne pour la présentation du livre « Roani, mon dernier voyage », Raoni et sa délégation seront de retour à Malmedy le dimanche 19 mai à 11 .30 h au Malmundarium pour dédicacer son livre écrit avec Jean-Pierre Dutilleux ( reporter – cinéaste malmédien et ancien de Saint-Hadelin ).

(Une information de François DETRY sur Facebook)

Cette semaine, le chef Raoni est en Belgique, où il participera notamment à une marche pour le climat vendredi à Bruxelles. Dimanche, c’est à Malmedy qu’il viendra, pour une séance de dédicaces, à 11 h 30 au Malmundarium. Il y présentera son livre « Raoni, Mon dernier voyage » écrit par Raoni et Jean-Pierre Dutilleux. Jean-Pierre Dutilleux est originaire de Malmedy. Ce dernier a déjà amené plusieurs fois le chef de la tribu des

Kayapos dans sa ville d’origine. C’était le cas en 2010, en 2000 et dans les années 1990, où le chef avait logé avec son compère Sting à l’hôtel Les Tros Marets.

C’est en 1977 que le chef de la forêt amazonienne est apparu dans les médias grâce au documentaire – nommé aux Oscars – réalisé par Jean-Pierre Dutilleux. Raoni s’inquiète depuis longtemps déjà de la déforestation du Brésil.

(La Meuse du 14 mai 2019)

Jean-Pierre Lensen (Rhéto 1971) quitte le « Musée régional » de Visé

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L’heure de la retraite a sonné et il en est sans doute le plus étonné ! Connaissez-vous M. Jean-Pierre Lensen ? Cet historien passionné, épris de son terroir, un peu farfelu par moments, souvent en retard, parfois ronchon, mais toujours bienveillant et serviable ?
Cette année encore, et ce depuis 1986, depuis des décennies, il arpente inlassablement les routes de la Basse-Meuse, avide de connaissances et de découvertes. Infatigablement, il s’est donné corps et âme à la défense du patrimoine visétois, sous toutes ses formes, matérielles et immatérielles.
Il n’est pas facile de résumer une carrière en quelques mots mais essayons quand même ! En 1976, il termine sa licence en Histoire de l’art et archéologie. En 1981, il devient secrétaire multitâche de la Société Royale Archéo-Historique de Visé dont il permettra la relance. En 1983, il devient chef de bureau à la ville de Visé. En 1993, il devient conservateur du Musée Régional d’archéologie et d’histoire de Visé. Un musée dans lequel il s’est donné pour mission de conserver et transmettre la mémoire de la cité de l’oie, son martyre de 1914, ses traditions, son histoire, ses artistes, ses rues, son savoir-faire, ses entreprises…
Archéologue, historien de l’art, auteur de nombreux ouvrages (+ de 160 !), spécialiste de la Grande Guerre, conférencier de la Province de Liège, guide, organisateur infatigable d’activités pour la SRAHV (+ de 1450 depuis 1981 !), il s’est également impliqué au niveau national, en tant qu’administrateur à MSW (Musées et Société en Wallonie), ou au Conseil d’Ethnologie de la fédération Wallonie-Bruxelles… pour ne citer qu’eux.
Aujourd’hui, il est temps pour nous de vous remercier pour tout ce que vous avez accompli pendant ces 35 ans de carrière : pour la préservation et la transmission de l’histoire et du patrimoine de Visé et sa région… et plus que tout, pour votre remarquable travail de passeur de mémoire… !
MERCI.
Au revoir monsieur le conservateur ! Profitez bien de votre retraite !
(Et à bientôt !)
Cl. dans VISE MAGAZINE du 27 mars 2018.

Marc Wagelmans (Rhéto 1966), un gestionnaire passionné

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À Visé, la librairie-papeterie Wagelmans est une institution incontournable. Installée depuis 1910 avenue du Pont, elle en est aujourd’hui à sa quatrième génération. Rencontre avec Marc Wagelmans, passionné de gestion…

Avec quelque 500 mètres carrés installés en plein centre de Visé, avenue du Pont, la librairie-papeterie Wagelmans est emblématique de la Cité de l’Oie.

Et pour cause, puisqu’elle a été créée en 1910 par Simon Wagelmans et son épouse Chantal Cerfontaine. Marc Capture d’écran 2018-04-01 à 10.23.15.pngWagelmans représente la troisième génération. Agé de 70 ans, il travaille désormais avec ses deux fils, Marcel et Brice. Il raconte : « En fait, je n’ai pas le moindre souvenir de mes grands-parents paternels. Et pour cause, mon grand-père est décédé en 1933, alors que mon père n’avait que quatorze ans. Et ma grand-mère est morte l’année suivante. Mon père, qui était le plus jeune des trois frères Wagelmans – l’aîné est devenu prêtre, et le deuxième a créé une imprimerie – a donc repris le magasin familial à l’âge de 15 ans ! » Un magasin qui n’était pas du tout semblable à ce qu’il est aujourd’hui. D’abord, il faut préciser que la première papeterie, où Simon Wagelmans vendait aussi et réparait des chaussures, tout en vendant… des cigarillos, avait été détruite en 1914 lors de l’invasion de la Belgique par les Allemands. Ensuite, après la guerre, l’avenue du Pont a été déplacée et remodelée.

Pendant la durée des travaux, le magasin, qui s’appelait La bonne presse, s’est installé sur la Grand’Place, l’actuelle place Reine-Astrid. Puis il a retrouvé l’avenue du Pont.

AVEC SES DEUX FILS

Marc Wagelmans : « Mon père, Albert Wagelmans, a développé le magasin en compagnie de ma mère, Germaine Swennen. Il a même créé une imprimerie dans cette maison, et il est aussi à la base de la création de Visé-Magazine. En 1973, la surface du magasin a été carrément doublée avec l’achat de la maison voisine. Personnellement, j’ai fait des études de sciences économiques, puis de gestion, à l’Université catholique de Louvain. Après mes études, j’ai travaillé pendant cinq ans à l’imprimerie familiale qui, entre-temps, avait déménagé un peu plus loin. Et puis, en 1979, j’ai rejoint mes parents au magasin.» Cela fait donc près de 40 ans que Marc Wagelmans s’est impliqué dans la librairie-papeterie familiale. « Mon père est décédé en 1983, à l’âge de 64 ans. Ma mère, elle, a continué à travailler au magasin pendant de nombreuses années. Elle est décédée en 2010. Aujourd’hui, j’ai passé l’âge de la retraite, mais je travaille toujours. Désormais avec mes deux fils, Marcel et Brice. Mais je ne les y ai jamais poussés : s’ils veulent poursuivre l’entreprise, ce sera à eux de le décider. Personnellement, ce qui me motive, c’est la gestion, faire tourner une société. Ici, par exemple, nous avons une équipe de 6 à 7 personnes. Avec la nécessaire présence de trois personnes au moins dans le magasin. » Marc Wagelmans a longtemps été le président des commerçants visétois et, à l’âge de 70 ans, il est toujours aussi actif, y compris sur Facebook : « Je ne peux pas m’empêcher de donner mon avis », conclut-il en souriant. 

CHARLES LEDENT dans 7DIMANCHE (Liège) du 1er avril 2018.

Charles Havard (Rhéto 1980), président provincial ses secrétaires communaux

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Président des secrétaires communaux, ou directeurs généraux, de la Basse-Meuse et Verviers, Charles Havard, a été élu président des secrétaires communaux de la Province de Liège.

Les secrétaires communaux sont importants dans chaque commune, garants du respect de la loi, sur qui se reposent les bourgmestres.

Charles Havard est devenu secrétaire communal de la Ville de Visé à l’âge de 25 ans. « Je préfère ce terme à celui de directeur général », indique directement Charles Havard qui poursuit : « nous sommes là pour mettre en musique les décisions des bourgmestres, échevins et conseillers ».

31 ans plus tard, il est toujours bien présent. Élu président des secrétaires communaux de la BasseMeuse et de la région de Verviers, il vient d’être élu récemment président des secrétaires communaux de la Province de Liège.

Charles Havard prépare aussi la sortie d’un roman, une autre de ses passions avec le cyclisme, notamment.

D’un article de MARC GÉRARDY dans LA MEUSE BASSE-MEUSE du 21 mars 2018.

Contre le cancer, il faut bouger !

Un homme sur trois et une femme sur quatre seront confrontés au cancer avant l’âge de 75 ans. En cours de traitement, il est un message qui doit être rappelé : “Il faut bouger, son corps et ses méninges” !  Rester en mouvement représente un réel défi. Certes, l’activité physique dépendra de l’état du patient, de son niveau physique antérieur, de la réponse au traitement et des effets secondaires rencontrés mais il faut rester le plus actif possible et éviter la sédentarité.

Un groupe de centres hospitaliers belges a étudié “l’amélioration de la qualité de vie et la réintégration des femmes atteintes d’un cancer du sein par l’entraînement physique”. Impact (très) positif !

Entretien avec Anne-France Leclerc sur un sujet d’avenir ! Enthousiasme assuré !

Qui est Anne-France Leclerc ? 

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Brillamment diplômée de l’Université de Liège en juin 2013 après ses études secondaires au Collège Saint-Hadelin (Rhéto 2009), Anne-France Leclerc obtient dans la foulée un poste de kinésithérapeute au CHU de Liège. Depuis février 2015, elle est également assistante universitaire. Elle a 26 ans, originaire de Fouron-le-Comte, elle est célibataire et habite à Soumagne.

Tout a commencé sur un heureux hasard. Son mémoire de fin d’études coïncide avec le démarrage d’une étude pilotée par l’INAMI et coordonnée au CHU par les Pr D. Maquet et JM. Crielaard. Guidée par ces derniers, elle choisit d’aligner son sujet sur ce projet public qui traite de la revalidation multidisciplinaire post-cancer du sein. Ce travail signe alors son engagement dans ce projet pluriannuel auquel plusieurs hôpitaux belges ont participé, CHU de Liège inclus. « Dès juillet 2013, j’ai pu intégrer le Service de revalidation oncologique nouvellement créé au sein du Service de médecine de l’appareil locomoteur dans le cadre du projet pilote auquel je m’étais intéressée. Pour pouvoir prétendre à un doctorat, j’ai complété mon diplôme de master en kinésithérapie et réadaptation par une deuxième année de master en sciences de la motricité dispensé à l’ULg. Dans cette attente, j’en ai profité pour suivre des cours de médecine, participer à des congrès (inter)nationaux, publier des articles et continuer de récolter les données de l’étude INAMI toujours en cours ».

En 2015, elle devient doctorante, toujours sous la supervision du Pr D. Maquet qui coordonne le projet avec le Pr J-F Kaux (chef du Service de médecine de l’appareil locomoteur). « Au CHU, on n’a pas attendu le rapport officiel sur l’étude pour aller plus loin dès lors que les résultats en interne démontraient les bénéfices engendrés ». Ceux-ci sont évalués à l’aune de trois critères : les capacités physiques du patient ; son profil psychologique ; sa composition corporelle. Les résultats du projet ont été publiés à plusieurs reprises. Les références des publications dont Mme Leclerc est premier auteur sont reprises à la fin de cet article. Après trois mois de prise en charge, les patientes du groupe expérimental présentaient une amélioration significative de leurs capacités physiques (PMA, VO2max, périmètre de marche, souplesse, …), de leur qualité de vie et de leurs fonctions (physiques, cognitives et sociales) mais aussi des symptômes liés aux traitements, sans oublier une diminution significative du pourcentage de masse grasse. Une publication à paraître prochainement démontre les bénéfices à long terme de la revalidation : « Au terme des deux années d’étude, les analyses révèlent toujours des améliorations significativement plus grandes (et continues) au sein du groupe expérimental qu’au sein du groupe contrôle, faisant la preuve des bénéfices substantiels apportés par le programme ».

 ► Les publications scientifiques d’Anne-France LECLERC

(Article du Chuchotis sur la revalidation oncologique).

Bernard Smeets, T2 au Cercle de Bruges

Il est une figure connue en région liégeoise. Bernard Smeets (Rhéto 1992) est passé ces dernières années par le staff de Visé, Seraing ou encore du Standard. Après des expériences à Metz et au White Star, le Dalhemois officie depuis mai 2016 comme T2 au Cercle de Bruges. Il y a retrouvé, après quelques mois, la route d’un certain José Riga.

Capture d’écran 2017-09-21 à 09.14.01.pngBernard Smeets,comment avez-vous débarqué au Cercle de Bruges ?

Je suis arrivé via l’intermédiaire d’Eric Deleu, qui devenait directeur technique du club Capture d’écran 2017-09-21 à 09.11.30.png(NDLR : il a depuis démissionné). Je le connaissais de mon époque au Standard, où j’étais T2 de José Riga alors que lui entraînait les gardiens. Le staff devait être recomposé et j’ai saisi cette opportunité.

Quel rôle jouez-vous concrètement pour l’équipe ?

La saison dernière, j’étais à la fois adjoint et préparateur physique. Cette année, j’occupe juste le poste de T2 avec José Jeunechamps. Il analyse les forces et faiblesses de l’adversaire, tandis que moi je m’occupe juste de notre équipe. J’essaye de comprendre comment fonctionne chaque individu, afin de pouvoir extraire le meilleur de chacun. Je m’axe vraiment sur l’humain, au-delà de la tactique.

Le destin vous a de nouveau lié à José Riga depuis novembre 2016.On vous associe souvent à lui,c’est quelque chose dont vous aimeriez vous défaire ?

Pas spécialement m’en défaire, mais j’ai toujours eu une étiquette comme étant « l’homme de… ». Je ne suis pas l’homme de Riga, Quaranta ou Bodart. Je suis l’homme de la personne pour qui je travaille. J’ai mes idées et je ne suis pas toujours d’accord avec le coach. On en parle et on trouve une solution. Je reste en bons termes avec tous les coaches avec qui j’ai travaillé.

En mai dernier,l’AS Monaco est devenu actionnaire majoritaire du Cercle.Vous observez beaucoup de différences depuis ce rachat ?

Il y a le Cercle de Bruges d’avant et le Cercle de Bruges d’après. Avant l’arrivée de Monaco, lorsqu’on perdait on se disait que ça irait mieux la semaine suivante. Maintenant, ça doit aller mieux ! Il y a plus de pression sur le club tout simplement parce qu’il se donne les moyens pour retourner en D1A. C’est la place où doit se trouver le Cercle. Monaco pourra également mieux développer ses joueurs quand nous serons remontés. Il y a 24 nouveaux joueurs cette saison, il faut un peu de temps. Le projet est sur deux ans, mais plus tôt nous remonterons, mieux ce sera. Nous sommes autant voire mieux organisés que la plupart des équipes de la colonne de droite en D1A.

Quels sont vos projets à moyen terme ?Capture d’écran 2017-09-21 à 09.21.17.png

Pour le moment, je me sens bien à Bruges. Mais j’ai mes attaches en région liégeoise, c’est pourquoi l’étranger ne me fait pas rêver. Si je reçois demain une proposition concrète d’un club situé plus près de chez moi, pour devenir T1 ou T2, j’y réfléchirai… J’ai 43 ans et je me sens prêt pour prendre de l’expérience comme entraîneur principal. Je pense que je serai un bon manager pour tirer le meilleur de chacun.

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage dans le staff du Standard, lors de la saison 2011-2012 ?

On avait réalisé un beau parcours en Europe cette saison-là. J’ai adoré cette expérience, c’est le club de ma région et l’un des cinq meilleurs clubs de Belgique. Je travaillais chez moi là-bas. On ressent une vraie pression à Sclessin ! Pour beaucoup de supporters, c’est leur vie. Tu sens que tu dois vraiment t’arracher pour les gens.

Comment analysez-vous leur situation actuelle ?

Ça choque de voir que le Standard n’est pas à sa place. Il y a eu beaucoup de changements à tous les niveaux depuis quelques années, il faudrait maintenant de la stabilité.

Vous avez intégré le staff de clubs wallons et flamands. Y a-t-il de grosses différences au niveau de la méthode de travail ?

Ce n’est pas vraiment la même mentalité. En Flandre, tout est axé sur l’organisation. Chacun respecte bien sa tâche. En Wallonie, on est plus mêle-tout. On s’emballe plus vite, on est plus émotif. Mais je pense qu’il y a du positif et du négatif de chaque côté, j’essaye en tout cas de m’inspirer des deux.

Pour terminer, pouvez-vous nous dire ce que vous aimez le plus et le moins dans votre métier ?

Ce que je préfère, c’est le plaisir que je prends aux entraînements avec les joueurs et le fait de se fixer sans cesse des nouveaux objectifs. Pour ce que j’aime le moins, je dirais que c’est lorsque certains joueurs comparent nos entraînements avec ceux du très haut niveau, alors qu’ils n’y sont jamais allés. Certains comparent ce qui n’est pas comparable. 

MAXIME HENDRICK dans LA MEUSE LIEGE et BASSE-MEUSE du 21 septembre 2017